mardi 8 novembre 2011

LE C A R G T regroupe des politiques de tous bords

Hier lundi 07 NOVEMBRE 2011 a eu lieu le coup d’envoi des travaux du Comité d’Action pour la Reconnaissance du Génocide Tzigane.

Tout d’abord, permettez-nous de remercier chaleureusement Monsieur Gérard BOCAMAIELLO pour avoir mis à notre disposition, et ce gracieusement, ce magnifique vieux gréement ancré dans le Vieux Port de Marseille, face à la Mairie, le très apprécié bateau appelé LE MARSEILLOIS.

ETAIENT CONVOQUES :

-Mme LABBE Véronique, Présidente de l’association Notre Route,
- M. DUTOIT Frédéric, ancien député maire qui a été le premier à croire en la justice pour la reconnaissance de ce génocide,
- M. FERRER Gérard, artiste, parrain de notre association,
- M. GOMEZ Eugène, vice président de l’association Notre Route
- M. MUNOZ Hilario, pasteur évangélique,
- M. REGIS Léon dit Bik, artiste,
- M. COURALET Jean-Claude, artiste peintre concepteur du tableau que vous voyez aujourd’hui,
- M. le docteur BOURGAT Michel, adjoint à la mairie de Marseille
- M. BOCAMAIELLO Gérard, patron du Marseillois que nous remercions vivement pour son accueil,
- M. MAZZANINI Alain, restaurateur,
- M. KOUKAS Nicolas, historien, adjoint à la mairie d’Arles,
- M. BOVO Hervé, lieutenant S P Professionnel,
- M. JORDA Claude, enseignant, conseiller général,
- Maître MEDIONI Eric, avocat au barreau de Marseille,
- NEGRITA, artiste Rrom,
- M. SEROPIAN Marc, membre de la communauté arménienne,
- M. MEÏ Roger, maire de Gardanne
- M. KOUKAS Nicolas, historien, adjoint à la Mairie d’Arles
- Ainsi que tous les signataires de la pétition en ligne sur mesopinions.com

ETAIENT PRESENTS :

- Outre l’association NOTRE ROUTE avec à sa tête Mme LABBE Véronique, Présidente,
- M. Gérard FERRER, qui présidait cette séance de travail,
- M. Frédéric DUTOIT, élu mairie de Marseille, PCF
- M. le docteur Michel BOURGAT, adjoint mairie de Marseille, UMP
- M. Hervé BOVO,

EXCUSES :

- Messieurs GOMEZ, MUNOZ naissance de leur petite-fille
- Messieurs BIK Régis, Nicolas KOUKAS intempérie sur Arles
- M. Claude JORDA obligation de travail
- Maître Eric MEDIONI retenu au barreau
- NEGRITA en studio
- M. Marc SEROPIAN ?
- M. Roger MEÏ réunion de travail
- M. Jean-Claude COURALET souffrant



Nous ont rejoints :

- Mme Marie-Françoise PALLOIX, Elue municipale du 4ème secteur Marseille, PCF
- M. Christian PELLICANI, Elu municipal Marseille, PCF
- M. Grégory CALEMME, Elu municipal à Gardanne, PS
- M. Georges GROS, Elu municipal Marseille, PS
- M. Pierre DHAREVILLE, secrétaire fédéral PC ;
- M. Pascal CHAMASSIAN, Elu municipal Marseille, responsable de la JAF
- M. le Président de la JAF
- M. BARLES, Elu municipal Marseille, LES VERTS, accompagné d’une élue
- Christine, ethnologue, Amnésie Internationale (c’est bien AMNESIE)
- Messieurs Jean-Paul NOSTRIANO, Michel ORTIZ, Pascal FERRER, Tony JACUMIN MASSARO
- Mmes BOVO Sylvi, TAIRET Karine

Nous remercions toutes les personnes qui nous ont envoyé leur soutien par mail, trop nombreux nous ne pouvons les citer, empêcher de nous rejoindre vue la distance ou occupation.

Nous avons reçu des messages également téléphoniques, entre autres de NOMADE IN METZ (Danièle IVANOVA) et Yoanna RUBIO, anthropologue bloquée à BEZIERS par les inondations.

Après une introduction de Gérard FERRER rappelant le pourquoi du C.A.R.G.T. et les informations exprimées par la Présidente, toutes les tendances politiques confondues se sont félicités de cette tournure, à savoir la présence de tous autour d’un même objectif : LA RECONNAISSANCE DU GENOCIDE TZIGANE.

Nous pouvons être fier en tant qu’association d’avoir réuni un aussi large panel sur un but, qui soit dit en passant, est devenu fédérateur.

La communauté arménienne, par la voix de la JAF (Jeunesse Arménienne de France) nous ont apporté un soutien conséquent, d’autant plus important qu’ils sont toujours confrontés à la reconnaissance du premier génocide du XXème siècle.

Des actions communes ont été décidées de même que cette réunion a évoqué la possibilité de nous rendre à Paris, dans un délai proche, afin de rencontrer les parlementaires de toutes tendances puisque des élus, de tous bords politiques, ont répondu favorablement pour appuyer la proposition de loi par la signature de la pétition nationale en ligne sur mesopinions.com.
Ce voyage nous permettra de nous rendre à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

Lors de nos débats nous avons enregistré comme une Première les dires de tous les acteurs présents : » Nous sommes avec vous et serons avec vous jusqu’au bout ». Cela donne un éclairage nouveau sur la conduite à tenir lors de nos actions futures et nous incite à inviter fortement toutes les associations Rrom à nous rejoindre, comme nous le faisons depuis deux ans maintenant, afin que la force que représentent les associations Rrom soit mise en commun au service de nos familles, à savoir les familles Rrom.

Il est aujourd’hui impératif que toutes les associations fassent bloc pour obtenir nos droits tout en respectant nos devoirs. Les Rrom ont besoins de l’unité de leurs associations et non pas de la stérilité des batailles de clocher.

Est-ce que les associations de défense des Rrom, Gitans, Tziganes, manouches, etc. ne seraient-elles pas capables de s’unir sur un objectif commun alors que les politiques ont pu le faire lors de cette réunion ?

Vous avez nos coordonnées pour toutes questions ou rejoindre le Comité et sans exclusive.

dimanche 3 juillet 2011

Protéger les charniers de l'Holocauste, un "devoir pour les victimes"

Publié le 01-07-11 à 15:03 Modifié le 02-07-11 à 13:47
Des centaines de charniers de victimes de l'Holocauste sont éparpillés dans les collines, plaines et vallées d'Europe de l'Est, et menacés d'oubli. Des chercheurs réunis vendredi à Bucarest ont pressé les autorités de les protéger "par devoir pour les victimes". (c) Afp
Des centaines de charniers de victimes de l'Holocauste sont éparpillés dans les collines, plaines et vallées d'Europe de l'Est, et menacés d'oubli. Des chercheurs réunis vendredi à Bucarest ont pressé les autorités de les protéger "par devoir pour les victimes".
"Nous ne pouvons pas construire l'Europe ni la démocratie sur les fosses communes de victimes oubliées", a déclaré le prêtre français Patrick Desbois qui depuis des années parcourt l'Europe orientale, notamment la Russie, l'Ukraine, le Bélarus et la Pologne, afin de localiser ces charniers grâce aux récits de témoins des exécutions et aux archives de l'ancienne Union soviétique.
Depuis 2004, l'association qu'il a créée, Yahad-In Unum (Ensemble en hébreu et en latin), a localisé avec certitude 650 sites de fosses communes et interrogé plus de 1.850 témoins directs des massacres, villageois obligés de creuser les tombes, adolescents cachés dans les arbres ou dans les champs qui virent parfois leurs camarades de classe exécutés.
"Notre devoir est de trouver ces sites afin que les familles des victimes puissent dire une prière" pour les morts, a-t-il ajouté en précisant recevoir des milliers de lettres de proches recherchant où une grand-mère, un oncle, un père ont été enterrés.
Contrairement à l'Europe de l'Ouest où la majorité des victimes de l'Holocauste furent déportés vers les camps de la mort, à Auschwitz, Treblinka ou Sobibor, les juifs d'Europe de l'Est, de la Roumanie aux anciens territoires soviétiques passés sous contrôle nazi, furent exécutés "dans les villes où ils vivaient ou aux abords de celles-ci, souvent sous les yeux des leurs amis, voisins ou clients" comme lors du pogrom de Iasi (est de la Roumanie) il y a 70 ans, a rappelé Paul Shapiro, directeur du Centre de recherches avancées au musée du Mémorial de l'Holocauste à Washington.
Ils furent ensuite jetés dans des fosses communes oubliées durant des années.
Plus d'un million de juifs et peut-être jusqu'à un tiers des six millions de victimes juives de l'Holocauste ont trouvé la mort de cette manière, selon M. Shapiro.
Roms, homosexuels, prisonniers de guerre soviétiques furent aussi entassés dans des fosses communes.
La chape de plomb des régimes communistes, le peu de survivants ont contribué à "laisser dans l'ombre cet aspect de l'Holocauste", ajouté M. Shapiro.
La multiplication des fosses, l'implication croisée de différents acteurs --policiers ukrainiens agissant par exemple sous autorité du régime roumain-- ont rendu la situation en Europe de l'Est plus chaotique, souligne Radu Ioanid, directeur du musée de l'Holocauste de Washington.
Aujourd'hui, quand les fosses sont identifiées, elles ne sont pas ouvertes car la loi juive l'interdit sauf dans de rares cas comme à Propricani, dans le nord de la Roumanie.
Le but de Yahad-In Unum est d'arriver à protéger ces sites et de les marquer d'un mémorial.
"Le temps presse car les témoins meurent. Certains sites sont menacés par des projets de construction, d'autres par des inondations", a rappelé Patrice Bensimon, chercheur de Yahad-in Unum.
L'association a transmis les coordonnées GPS des sites qu'elle a localisés avec certitude au Comité juif américain. Ce dernier, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères allemand devrait mener bientôt un projet pilote pour protéger cinq lieux d'exécution, selon M. Desbois.
"Malheureusement, la tentation de commettre des génocides est une maladie humaine grave (...)mais nous espérons contribuer à les empêcher" en luttant contre l'oubli, conclut-il.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110701.AFP5909/proteger-les-charniers-de-l-holocauste-un-devoir-pour-les-victimes.html

Il est important que vous soyez informé

mardi 14 juin 2011

Le Comité s’agrandit

Outre les personnes qui sont à l’initiative du Comité, nous ont rejoints :

- Monsieur Michel BOURGAT –Docteur généraliste, adjoint à la Mairie de Marseille-
- Monsieur Gérard BOCAMAIELLO –gérant du Marseillois-
- Monsieur Alain MAZZANINI –restaurateur-
- Monsieur Hervé BOVO –Lieutenant Sapeur pompier Professionnel-
- Negrita –auteur, compositeur, interprète Légende vivante de la musique Rrom-
- Monsieur Claude JORDA – Enseignant, Conseiller Général-
- Maître Eric MEDIONI –Avocat au barreau de Marseille-
- Monsieur Marc SEROPIAN –Ancien mineur de fond, membre de la communauté arménienne-


Toutes les bonnes volontés sont accueillies à bras ouverts pour cette noble cause qu’est la reconnaissance du génocide tzigane.

dimanche 15 mai 2011

L'appel d'anciens résistants aux jeunes générations

LEMONDE.FR | 14.05.11 | 15h10 • Mis à jour le 14.05.11 | 17h27




L'ancien résistant Stéphane Hessel lors du lancement de l'Appel de Thorens-Glières, samedi 14 mai.AFP/JEAN-PIERRE CLATOT
Réunis samedi 14 mai sur le plateau des Glières, haut-lieu de la résistance, en Haute-Savoie, des vétérans de la lutte contre l'Occupation lancent un appel aux candidats à la présidentielle de 2012 afin de ranimer les idéaux de la Libération. Comment retrouver l'esprit des réformes politiques de 1944 ? Voici le texte intégral de l'appel, obtenu par Le Monde :


Appel de Thorens-Glières, le 14 mai 2011
Le 8 mars 2004, treize vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France libre lançaient un " Appel aux jeunes générations " dénonçant notamment " la remise en cause du socle des conquêtes sociales de la Libération ". Cette tendance régressive s'accélère dramatiquement. Nombre de citoyennes et citoyens s'en indignent.
Partout la prise de conscience que les valeurs, toujours actuelles, incarnées en 1944 dans le programme du Conseil National de la Résistance, ouvrent l'espoir qu'un mieux-vivre ensemble est possible. Il est aujourd'hui concevable de définir un nouveau "programme de la Résistance" pour notre siècle. Au lieu de cela, le débat public qui s'annonce avec les élections de 2012 semble privilégier les manœuvres politiciennes au service d'intérêts particuliers sans traiter :
• des causes politiques des injustices sociales,
• des raisons des dérégulations internationales,
• des origines des déséquilibres écologiques croissants.
Comme en 2004, nous souhaitons que tous les citoyens, tous les partis, tous les syndicats, toutes les associations participent à l'élaboration d'un Projet de Société du 21ème siècle en repartant du programme du CNR " Les jours heureux " adopté le 15 mars 1944.
Ce programme politique constitue toujours un repère essentiel de l'identité républicaine française.
Avec l'association " Citoyens Résistants d'Hier et d'Aujourd'hui " nous appelons tous les partis politiques, toutes les candidates et candidats à un mandat public dans le cadre des élections présidentielle et législatives de 2012 à prendre trois engagements qui mettront réellement en application la devise républicaine " Liberté Egalité Fraternité ".
Premièrement, afin de garantir l'égalité :
Lancer immédiatement le travail législatif et réglementaire qui permettra de reconstituer les services publics et institutions créés à la Libération pour aller vers une véritable démocratie économique et sociale. Possible en 1944, cette démarche l'est d'autant plus aujourd'hui, alors que le pays n'a cessé de s'enrichir depuis. Droit à la santé pour tous, droit à une retraite, droit à l'éducation, droit au travail, droit à la culture demeurent les seuls véritables garants de l'égalité républicaine. Une égalité qui n'a de sens que dans le respect du droit des étrangers.
Deuxièmement, afin de garantir la liberté :
• Approfondir la forme républicaine du gouvernement afin de séparer clairement les pouvoirs et renforcer la démocratie parlementaire au détriment de notre régime présidentiel personnalisé.
• Développer de nouvelles pratiques de la démocratie dans laquelle l'action de la société civile sera reconnue, et restaurer les conditions du principe d'ailleurs défini à l'article 2 de la constitution actuelle : " gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ".
• Garantir la qualité du débat démocratique et la fiabilité des contre-pouvoirs, en assurant à nouveau la séparation des médias et des puissances d'argent comme en 1944.
Ces 3 axes de débats devront aboutir à une démarche souveraine d'" Assemblée constituante " vers de nouvelles pratiques républicaines.
Troisièmement, afin de garantir la fraternité :
Travailler les coopérations avec les peuples et les pays, en refusant l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. Favoriser résolument des solutions soutenables pour les équilibres écologiques, dans les limites de développement compatibles avec la survie humaine. Ecarter de la marchandisation totale les besoins vitaux de l'être humain comme l'eau, la nourriture et l'énergie. Il est temps de bien vivre ensemble, dans la haute nécessité de l'épanouissement du plus grand nombre et d'offrir une perspective d'avenir prometteur aux jeunes générations.
Plus que jamais, comme le proclamait en 2004 l'Appel des Résistants aux jeunes générations, à ceux et celles qui font ce siècle qui commence, nous voulons dire avec affection : " Créer c'est résister. Résister c'est créer ".

Les signataires : Raymond Aubrac, résistant ; Stéphane Hessel, résistant, déporté ; Marie-José Chombart De Lauwe, résistante, déportée, présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation ; Daniel Cordier, résistant, secrétaire de Jean Moulin ; Georges Séguy, résistant, déporté ; Walter Bassan, résistant, déporté ; Henri Bouvier, résistant, déporté ; Léon Landini, résistant FTP MOI ; Pierre Pranchère, résistant ; François Amoudruz, résistant, déporté, membre de la présidence nationale de la FNDIRP ; Jean Marinet, résistant, déporté, président de la FNDIRP de l'Ain ; Noëlla Rouget, résistante, déportée ; Odette Nilès, résistante, ex-fiancée de Guy Moquet ; Charles Paperon, résistant, co-président de l'ANACR Finistère ; Pierre Moriau, résistant.


Cet appel nous fait dire qu'il faut signer la pétition que nous avons lancé le 24 Février pour que nous disions tous PLUS JAMAIS CA

vendredi 15 avril 2011

Liste de politiques de tous horizons qui soutiennent notre action

Liste des députés


Jean LASSALLE, du Modem, député de la 4ème circonscription des Pyrénées Atlantiques, et François DE RUGY, des Verts-Europe écologies, député de Loire-Atlantique, sont prêts à nous soutenir dans notre action.

Pour le groupe des députés UMP :

André WOJCIECHOWSKI, député de la Moselle, « la démarche lui paraît opportune et nos remarques justes si bien qu’il est prêt à faire ce qu’il faut pour rouvrir le dossier ».

Françoise DE SALVADOR, députée de l’Essonne, « a pris connaissance de notre courrier avec la plus grande attention ».


Pour le groupe des députés socialistes, radicaux citoyens et divers gauche :

Jean-Louis BIANCO, député des Alpes de Haute Provence, « il est aujourd’hui fondamental que la contestation du génocide tzigane constitue un délit ». Il nous assure de son soutien en ce sens.

David HABIB, maire de Mourenx, député de la 3ème circonscription des Pyrénées Atlantiques, va porter « à la connaissance de son président de groupe notre courrier ainsi que la proposition de loi en lui demandant de bien vouloir prendre en compte notre initiative. » et nous assure de son soutien « dans le cas où ce texte serait mis en discussion à l’Assemblée Nationale ».

Jean-Louis DUMONT, député de la Meuse : «sensible à la nécessité du Devoir de Mémoire, il relaye notre demande auprès de son groupe » et « restera attentif aux discussions et débats qui auront lieu à ce sujet ».

Michel DESTOT, maire de Grenoble, député de l’Isère, « est sensible à nos revendications » et se fera « l’écho de notre demande auprès du groupe Socialiste, radical citoyen et divers gauche ».


Liste des Sénateurs

Pour le groupe des sénateurs UMP :

Xavier PINTAT, maire de Soulac-sur-Mer, sénateur de la Gironde, nous informe « qu’il évoquera cette question avec les membres de son groupe ».

Raymond COUDERC, maire de Béziers, sénateur de l’Hérault « a pris connaissance de notre courrier avec la plus grande attention ».


Pour le groupe des sénateurs :

Louis MERMAZ, sénateur de l’Isère, « fait part de notre proposition à son groupe » et partage notre préoccupation.




Liste des députés européens
Catherine GREZE (groupe verts), nous informe de sa démarche en février 2011 au parlement européen.



Alors les ami(e)s signez et faites signer

jeudi 14 avril 2011

Reconnaissance du génocide tzigane pendant la Seconde Guerre mondiale

http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/reconnaissance_genocide_tzigane.asp



(Les informations concernant les réunions à venir ont un caractère prévisionnel et sont susceptibles d'être modifiées)

Travaux préparatoires


Assemblée nationale 1ère lecture

Assemblée nationale - 1ère lecture


Proposition de loi de M. Jean-Jacques CANDELIER et plusieurs de ses collègues tendant à la reconnaissance du génocide tzigane pendant la Seconde Guerre mondiale, n° 3346, déposée le 13 avril 2011
et renvoyée à la commission des affaires étrangères



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© Assemblée nationale

lundi 11 avril 2011

Reconnaissance du génocide tzigane lors de la seconde guerre mondiale nouvel essai

Le dépôt de la proposition de loi passe en commission de recevabilité financière Mercredi 13 Avril 2011.

La proposition de loi est redéposée tel quel par :

M. Jean-Jacques CANDELIER avec comme signataires Mme Marie-Hélène AMIABLE,M. François ASENSI,Mme Martine BILLARD, M.Alain BOCQUET,M. Patrick BRAOUEZEC,M. Jean-Pierre BRARD,Mme Marie-George BUFFET,M. André CHASSAIGNE,M. Jacques DESALLANGRE,M. Marc DOLEZ,
MmeJacqueline FRAYSSE,M. André GERIN,M. Pierre GOSNAT,M. Jean-Paul LECOQ,M. Roland MUZEAU,M. Daniel PAUL,M. Jean-Claude SANDRIER,M. Michel VAXES.

lundi 4 avril 2011

Réunion du bureau constitutif ce jour 4 avril 2011


Suite au lancement du Comité et de la pétition en ligne nous devions faire le point.

Nous avons à ce jour 578 signatures sur la pétition mais certaines n’ont pas encore été validées.

D’autre part il y a eu des réactions de personnalités politiques de tous horizons favorables à notre action.

Pour ce faire, certains d’entre eux vont présenter à nouveau la proposition de loi tendant à la reconnaissance du génocide tzigane à la commission de recevabilité entre le 14-15 avril prochain.

Effectivement c’est la nouvelle procédure avant de proposer une motion à l’Assemblée Nationale.

Nous demandons à toutes celles et ceux qui n’ont pas encore signé ou validé leur signature de le faire et d’en parler à vos amis car la meilleure des publicités est le « bouche à oreille » Merci à tous

mardi 22 mars 2011

Pétition sur "Comité d'Action pour la Reconnaissance du Génocide Tzigane" : Site de pétitions en ligne

Pétition sur "Comité d'Action pour la Reconnaissance du Génocide Tzigane" : Site de pétitions en ligne

Oui beaucoup de personnes sont allées signer (545 signatues aujourd'hui) mais cela ne suffit pas

Il nous faut sensibiliser autour de nous pour que nous soyons entendus. Merci pour toutes les personnes qui ont déjà signé mais faites passer le message

Car il ne faut pas oublier ce qui s'est passé lors des années noires et rendre hommage à tous ceux qui ont péri dans ces camsp de la mort

vendredi 11 mars 2011

Courriel que nous venons d'envoyer à Monsieur GUEANT




Monsieur le Ministre,
Suite à notre entrevue à l’Elysée du 20/12/2007, nous recevions un courrier de votre part le 27/12/2007 dans lequel, et je vous cite « je tiens à vous confirmer que ce fait historique n’est en rien contesté … »
Depuis nous avons fait maints courriers et interventions concernant la reconnaissance génocide tzigane.
Le 24/O2/2011 nous avons créé un Comité d’Action pour la Reconnaissance du Génocide Tzigane et nous avons lancé une pétition en ligne sur « mesopinions.com » En ce jour 11/02/2011 à 15 h 00 nous avons 417 signatures.
Je me permets de vous rappeler que des propositions de loi dans ce sens dorment dans les niches de l’Assemblée et du Sénat.
Nous souhaiterions qu’elles soient mises en débat pour aboutir à une reconnaissance effective.
Recevez Monsieur le Ministre notre plus profond respect.

vendredi 4 mars 2011

Photos des années 1938 à 1946

Les persécutions des Tsiganes (document remis à la presse)

La persécution des Tsiganes, longue de plusieurs siècles, a connu son paroxysme pendant la seconde guerre mondiale.

Qualifiés de "problème", considérés comme " asociaux" et "racialement inférieurs", les Tsiganes sont arrêtés et assassinés dans le Reich allemand et les territoires occupés.

1899-1933: les bases idéologiques

1899 Bureau Central pour lutter contre les nuisances des Tziganes en Bavière.

1922 Fichage systématique (photographies, empreintes...), carte obligatoire dès 1927.

1929 Bureau Central de Lutte contre les Tziganes à Munich.

1933-1945 : Baro Porajmos, "le grand engloutissement"

1933 Le gouvernement du Chancelier Hitler met en place sa politique eugéniste à l’encontre des malades mentaux et des asociaux, auxquels sont assimilés les Tsiganes. Il instaure la stérilisation forcée "eugénique", puis interdit les mariages "mixtes".

1935 Les lois de Nuremberg classent les "Tsiganes" comme " racialement inférieurs".

1936 Peu avant l’ouverture des Jeux olympiques de Berlin, la police ordonne l’arrestation de tous les Tsiganes de la capitale et de ses environs et leur relogement par la force à Marzahn, sur un terrain vague situé dans un quartier à l’est de Berlin, près d’une décharge publique.

1938 12-16 juin : "Semaine du déguerpissement tsigane". Des centaines de Rrom sont arrêtés, battus et incarcérés en Allemagne et en Autriche. Un millier sont déportés dans les camps de concentration de Mauthausen, Ravensbrück, Dachau et Buchenwald.

1940 Bien que le régime nazi donne la priorité aux déportations de juifs, plusieurs milliers de Tsiganes sont déplacés vers la Pologne, en particulier dans le ghetto de Lodz.

1942 déc. : « Décret d’Auschwitz»: Heinrich Himmler ordonne que tous les tsiganes vivant encore sur le territoire du Reich soient déportés à Auschwitz, où un camp a été conçu spécialement pour eux : "le camp des familles tziganes". Des familles entières y sont incarcérées ensemble. Les jumeaux et les nains, sont cependant séparés des autres et soumis aux expériences médicales pseudo-scientifiques menées par le capitaine SS, le docteur Josef Mengele. Des médecins nazis utilisent également des prisonniers tsiganes dans des expériences médicales dans les camps de Ravensbrück, du Natzweiller-Struthof et de Sachsenhausen.

1944 1er août : les Tsiganes restants dans le camp d'Auschwitz, près de 3 000, sont exterminés.
Au moins 19 000 sur les 23 000 Tsiganes déportés à Auschwitz y périrent.

De 1945 à nos jours des discriminations toujours vivaces

1945 On ne connaît pas exactement le nombre de Tsiganes tués au cours ces années noires. Bien que des chiffres exacts ou des pourcentages ne puissent pas être vérifiés, les historiens estiment que les Allemands et leurs alliés auraient exterminé de 25 à 50% de tous les Tsiganes européens.

20 novembre 1945 Ouverture du procès de Nuremberg où aucun tzigane ne sera appelé à témoigner.

1946 Libérations des derniers tziganes des camps soit 1 an après la fin de la guerre

1969 Remplacements du livret anthropométrique par le livret de circulation lequel doit être visé par la police tous les 3 mois sous peine de poursuite

8 avril 1971 Premier congrès fédérateur de l’OPRE ROMA tenu a Londres où fut adopté l’hymne international tzigane dont le titre Gelem Gelem veut dire allons allons et où a été adopté également le drapeau de nos communauté composé d’une bande horizontale bleu en haut représentant le ciel, une bande verte en bas représentant le sol et en son centre une roue ou chakra à 16 branches représentant les anciennes roulottes.

1982 Le chancelier allemand Helmut KHOL a reconnu officiellement la réalité du génocide tzigane mais à cette date la plupart des victimes susceptible de recevoir des réparations conformément à la loi allemande étaient déjà morte.

3 février 1993 Le décret n° 93-150, signé par le président de la République François Mitterrand, institue "une journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite gouvernement de l'État français" (1940-1944)".

5 avril 1995 l’Allemagne élève une stèle à la mémoire de ces tziganes victimes de la barbarie hitlérienne.

Le 16 juillet 1995, dans un discours prononcé lors de cette commémoration, le président la République, Jacques Chirac, reconnaît que "la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français" et que "la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable". Il rappelle, en outre, que la rafle du Vélodrome d'Hiver fut "le point de départ d'un vaste mouvement de résistance (dans lequel s'engagèrent) de nombreuses familles françaises", des "Justes" qui sauvèrent de nombreux juifs

2000 La Loi n°2000-644 du 10 juillet 2000, reprend et modifie le décret de 1993 afin d’y insérer notamment Aux Justes de France. Cette commémoration légale devient ainsi l’occasion pour la Nation de témoigner sa reconnaissance à tous ceux qui ont recueilli, protégé ou défendu aux périls de leur vie et sans aucune contre partie une ou plusieurs personnes menacées de génocide.

2001 La Hongrie, pour sa part, commémore chaque année, le souvenir des Tziganes victimes de l'holocauste auxquels elle consacre un cours d'histoire dispensé à tous les adolescents.

Plusieurs monument ont été érigés en France à proximité du Vel’dhiv, à Gurs (Pyrénées atlantique), Maison d’Ysieu dans l’Ain, Rivesaltes (PO)

02 février 2006 Une stèle est érigée à SALIERS commune d’Arles (BdR) où avait été construit un camp pour les tziganes où 687 des nôtres ont été internés.

15 février 2007 Frédéric DUTOIT, député, a présenté à l’Assemblée Nationale une proposition de Loi tendant à la reconnaissance du génocide tzigane pendant la Seconde guerre mondiale qui porte le n° 3714

27 octobre 2007 L’association NOTRE ROUTE est reçu à l’Elysée, sur sa demande, concernant le génocide.

26 décembre 2007 Réception d’une lettre émanant de Monsieur Claude GUEANT, Secrétaire Général de l’Elysée, indiquant « que le faits exposés ne peuvent en aucun cas être contesté »

15 mai 2008 La même proposition a été présentée au Sénat sous le n° 337 par le sénateur Robert BRET


1er trimestre 2010 Madame le maire de Lille, alors que rien ne laissait le supposer, fait démanteler un camp illicite sur sa commune.

28 juillet 2010 En direct de Grenoble le Président de la république française annonce le démantèlement de 300 camps dits illicites alors que les occupants devraient bénéficier, en tant que citoyens européens, de la libre circulation des bien et des personnes (ne pas oublier que dans ces camps il y aussi des personnes françaises)

Le ministre de l’intérieur se met immédiatement au travail sans tenir compte de la présence de femmes et enfants en bas âge

Lors du dernier trimestre 2010 le maire de LYON prête main forte au pouvoir en place en démantelant le squat de Vaise.

Mi janvier 2011, démantèlement d’un squat place CAZEMAJOU dans le 15eme arrondissement de Marseille.

jeudi 3 mars 2011

Devoir de mémoire à transmettre aux générations à venir

.

Beaucoup de membres de la population des gens du voyage ont péri dans les camps de la mort lors de la seconde guerre mondiale.

Ils sont morts sans trop savoir pourquoi, de ce fait certains sont persuadés d’avoir réussi la conspiration de l’oubli. Pourtant des hommes, femmes, enfants ne demandaient rien si ce n’était que de vivre avec leur us et coutumes.

Ils sont été mutilés, massacrés, les yeux exorbités par la peur mais pensant qu’un jour leurs enfants pourraient continuer à vivre.

Aujourd’hui toutes nos musiques (jazz-manouche, flamenco, musique tzigane) et notre histoire survolée par ceux qui tentent de faire croire à leur savoir et qui pensent ainsi peser encore un peu plus sur cette chape de plomb instaurée sur cette ignominie afin de nous faire admettre que la bête immonde n’avait jamais existé. Ils voudraient nous persuader que cette monstruosité (le racisme) n’avait jamais vécu et n’avait pas engendrée des monstres tel qu’Hitler et s’imaginent effacer tout cela recouvert par un vent de sable venu du désert. Mais ils sont tombés par dizaines et centaines de milliers : pour mémoire sur les 1 million 750 Rrom qui vivaient en Europe à cette époque, entre 500 000 et 750 000 ont péri dans ces camps de la mort.

Peut-on également oublier que nos fillettes et garçonnets, entre l’âge de 6 et 8 ans étaient stérilisés au même titre que les adultes. Ces stérilisations de masse sont de fait un crime empêchant de « naître gitans ». Ces pratiques tentaient l’extinction de notre race de façon à nous faire rentrer dans la nuit éternelle. La mort les a frappés sans leur demander leur âge à Ravensbrück, à Auschwitz, Majdanek, Mauthausen, Chelmno, etc .., ces camps où nos bourreaux nous surnommaient Unten Munchen (sous hommes).

Nous sommes de ce peuple qui vit sans sépulture et qui ne se plaint pas, mais qui ne baisse pas la tête sous l’injure et clamons très fort notre volonté de voir reconnu les massacres de nos populations organisés sous le gouvernement du maréchal Pétain en accord avec l’Allemagne hitlérienne.

En 1946 étaient libérés 10 000 derniers tziganes détenus dans des camps. Pourquoi ? Alors que l’armistice avait été signée en 1945, soit un an auparavant.

Nos grands-parents, nos parents nous ont légué une obligation de mémoire et nous le respectons. Que vaudrait ce respect si nous n’inculquions pas ce devoir de mémoire à nos enfants, petits-enfants etc…. Quand nos yeux se fermeront définitivement à eux de continuer à perpétrer ce terrible souvenir non par fierté mais pour veiller à ce que cela ne se reproduise plus jamais car tout homme, même seul, assassiné pour des idées est un génocide.

Il faut que nos jeunes générations puissent vivre en bonne intelligence avec tout le monde, respectant et respectés mais nous leurs disons « Ouvrez bien les yeux les enfants car la bataille n’est pas gagnée ».

Effectivement même dans les milieux politiques il y aura toujours des femmes ou des hommes de droite ou de gauche qui n’ont aucun respect pour leur prochain dès l’instant qu’ils ne seront pas dans leur critère.

Pourtant chers enfants lorsque nous nous coupons, de quelque origine soit-on, notre sang est de la même couleur : Rouge.

A tous nos descendants chéris, nos anciens du fond de leur charnier crient Justice.

Nous avons commencé le travail de reconnaissance c’est à vous nos jeunes de continuer. Il serait inadmissible que nous français depuis 1452 que le gouvernement français ne reconnaisse pas le génocide (Samudaripen) de ses propres enfants.

Cette forme de testament est celui que nous léguons à nos futures générations et ainsi de suite jusqu’à l’aboutissement de cette légitimité par tous moyens légaux.

L’association NOTRE ROUTE qui a eu l’initiative de ces écrits n’en est pas pour autant propriétaire exclusif. Nous ne sommes en aucun cas le berceau unique de la culture gitane. Effectivement il serait souhaitable que l’ensemble des associations Rrom les reprenne et les diffuse en masse.


La présidente de l’association NOTRE ROUTE
Mme Véronique LABBE dite Abuelita

mercredi 2 mars 2011

Discours de l'association NOTRE ROUTE le 24/02/2011

O Lungo Drom - Le long chemin-

Venus du Nord de l’Inde tout au long d’une migration très longue, ceux que l’on appelle aujourd’hui Rrom, sont présents dans toute l’Europe depuis au moins six (6) siècles, si ce n’est plus. Mais une constante est la notre depuis le début et que nous y sommes : méfiance, rejet et même, ce qui est plus grave PERSECUTIONS. Il n’y a, comme le dit si bien Alexandre ROMANES « pas beaucoup de gens qui se trouvent moins bien qu’un gitan ».

Nous sommes désignés sous diverses appellations selon l’époque et la provenance à laquelle on veut bien nous rattacher : Bohémiens, Egyptiens, Romanichels, Manouches, Gitans, Tziganes, Rrom. Cette pluralité d’appellation est déjà un signe de notre éparpillement et de notre diversité multi culturelle. Cette difficulté à nous identifier précisément n’a jamais été un obstacle pour nous désigner comme bouc émissaires responsables de la majorité des maux surgissant dans vos sociétés. La répression féroce exercée à notre encontre et toute aussi ancienne que variée allant de l’esclavage à l’extermination, en passant par toutes les sortes d’humiliation : incarcérations, bannissement, stérilisations eugéniques, l’arrachement des enfants à nos familles, l’assimilation forcée et nous en passons.

Quelques rappels de dates : en 1682, Louis XIV ordonne la condamnation aux galères de tous les hommes bohémiens sans procès et à perpétuité et ordonne également que leurs femmes voient leurs cranes rasés ainsi que la séparation d’avec leurs enfants, lesquels seront tous expédiés dans les hospices : que d’éclipses dans la grandeur du roi Soleil au cours de son règne.

Au siècle dit des lumière, les philosophes n’ont pas été d’avantage brillant sur la question des bohémiens, définis dans un article de l’ »Encyclopédie » comme une espèce déguisée, de manants et vagabonds sous des habits grossiers, mystificateurs et voleurs.

En 1802, plusieurs centaines de bohémiens au Pays Basque sont emprisonnés dans le but de déportation en Louisiane. Le projet ne voit pas le jour mais la mise à l’index continue. Des tentatives de sédentarisations forcées sont faites au XIXème siècle, qui toutes échouent. Autant essayer de sédentariser des caribous, des baleines etc.. Dans l’univers bourlingueur pourquoi ne bougerions-nous pas demandait « Alexandre ROMANES lors d’un entretien téléphonique.




Au XXème siècle la science vient au secours des politiques de répression des gens du voyage, appellation administrative de nos populations afin de nous différencier des autochtones L’eugénisme et le souci de « protection de la race » préparent le terrain à leur internement dans les camps de concentration dès 1940, puis à leur déportation massive vers les camps d’extermination à partir de 1942. Il est à noter que c’est au moins 750 000 voire UN MILLION selon certains, le nombre de Rrom d’Europe morts sous le nazisme.

Aujourd’hui, si la méthode n’est pas comparable la résultante a les mêmes effets pervers de relents racistes sans savoir si dans leur pays de naissance d’autres méthodes plus radicales ne s’opèreront pas.

L’angélisme à notre sujet n’est pas de mise pas plus que la victimisation, nous sommes et voulons rester un peuple à part, sans confusion avec le monde « Gadjes » (non gitans) sans pour autant le rejeter car notre volonté est de préserver nos us et coutumes ancestrales.

Nous n’avons pas de terre et n’en revendiquons pas car le fait d’avoir un pays impliquerait des frontières et nous perdrions à ce moment là notre entité Rrom épris de LIBERTE.

mardi 1 mars 2011

Oiseaux de passage

Ce texte du groupe ami ci-dessous est parlant

De Urs Karpatz (goupe tzigane)

Hier, ils étaient à Auschwitz (Birkenau)
C’était le rendez-vous de mes frères tziganes
En ce jour de novembre
Etaient au rendez-vous des milliers d’âmes tziganes.

Ils étaient comme des enfants
Ils étaient naïfs et confiants
Ils étaient comme des enfants
Leurs bourreaux l’ont écrit.

Ils ne savaient pas que ce campement là
Serait le dernier
Ils le comprirent enfin
Quand leurs frères un matin partirent en fumée.

Comme oiseaux de passage
Les martyrs là ont été oubliés.
Ils étaient des milliers
Mais toi, frère tzigane, tu ne te plains jamais ….

Il reste de grands arbres
Que nos pères ont planté.
Il reste de grands arbres : ce sont des peupliers

Nos pères s’en sont allés.
Sous l’archet de novembre
Ces arbres portent les plaintes des violons violés
Et les pluies de novembre
Roulent en grosses larmes sur les grands peupliers

Ils étaient comme des enfants
Ils n’avaient pas compris
Ils étaient naïfs et confiants
Leurs bourreaux l’ont écrit

Génocide tzigane 24 11 2011 France 3



Conférence de Presse du 24 Février 2011 lors du lancement du COMITE D'ACTION POUR LA RECONNAISSANCE DU GENOCIDE TZIGANE

Parlement européen Bureau d’information pour le Sud-est



vendredi 25 février 2011
Revue de presse du 25 février 2011
Les quotidiens la Marseillaise et la Provence annonce la création officielle à Marseille du "Comité d'action pour la reconnaissance du "samadapuren", le génocide tzigane. Ce comité d'action demande que la France reconnaisse ce génocide comme l'a fait la Hongrie. Le Parlement européen a rendu un hommage aux victimes le 2 février dernier, au cours duquel Josy Buzek, président du Parlement européen, a souligné qu'"un tiers des personnes détenues à Auschwitz était Rom mais la plupart des Européens l'ignorent".


ROMS
Les quotidiens la Marseillaise et la Provence annonce la création officielle à Marseille du "Comité d'action pour la reconnaissance du "samadapuren", le génocide tzigane. Ce comité d'action demande que la France reconnaisse ce génocide comme l'a fait la Hongrie. Le Parlement européen a rendu un hommage aux victimes le 2 février dernier, au cours duquel Josy Buzek, président du Parlement européen, a souligné qu'"un tiers des personnes détenues à Auschwitz était Rom mais la plupart des Européens l'ignorent".
"Roms: pour ne pas oublier le génocide" - La Provence 25.02.2011 p. 7 "Lumière sur l'holocauste tzigane" - La Marseillaise 25.02.2011 p. 8

http://sudest.europarl.fr/view/fr/presse/revue_presse/RP_25fev11.html;jsessionid=841CC3EB592E4112EEF1FAE29B41532F

dimanche 27 février 2011

Les Raisons de mon engagement

Tout au long de son histoire, la France s’est trouvée à la tête des combats pour les droits de l'homme.

C’est au nom de ces valeurs universelles et de leur rayonnement, et sans vouloir donner de leçon à qui que ce soit, que nous avons la responsabilité de faciliter activement l'expression du devoir de mémoire à travers le monde, sans aucune exclusive et sans se voiler la face dans notre pays.

L'histoire de chaque peuple est une partie de l'histoire de l'humanité. À l'époque de la mondialisation, nous devons œuvrer à une compréhension mutuelle de l'histoire de chaque peuple et ainsi faire en sorte que le respect de l'autre soit le ciment d'un monde libre qui assume son passé.

Tout comme nous avons reconnu la Shoah, reconnaissons le génocide tzigane.
Des dates dramatiques jalonnent les douleurs de cette communauté d’un million sept cent mille âmes en Europe. Des dates horribles, oubliées voire volontairement effacées de l’histoire, y compris en France.

À l’automne 1945 s’est ouvert le procès de Nuremberg. Jusqu’à son verdict, le 1er octobre 1946, aucun Tzigane ne sera appelé à témoigner…
A la fin de la guerre, les Tziganes sont absents du procès de Nuremberg. Pourtant, ce génocide sera reconnu en Allemagne en 1982. En Hongrie, un musée consacré à ce génocide est construit en 1998. Ce pays commémore chaque année, depuis 2001, le souvenir des Tziganes victimes de ce génocide auxquels il consacre un cours d'histoire dispensé à tous les adolescents.

En juillet 1990, le Parlement européen a reconnu les peuples tziganes comme une ethnie européenne.

Le 5 avril 1995, l’Allemagne a élevé une stèle à la mémoire de ces populations du voyage victimes de la barbarie hitlérienne.
La Hongrie commémore chaque année, depuis 2001, le souvenir des Tziganes victimes de l’holocauste auxquels elle consacre un cours d’histoire dispensé à tous les adolescents.

En France, le génocide tzigane n’est toujours pas reconnu.
De même, si le carnet anthropométrique a disparu, c'est pour être remplacé par un carnet de circulation ne constituant ni une pièce d'identité ni un justificatif de nationalité, encore moins un passeport.

On ne peut nous opposer l’argument selon lequel les hommes politiques ne doivent pas écrire l’histoire : les crimes contre l’humanité sont reconnus comme réalités historiques, et nul historien ne songe aujourd’hui à nier le génocide arménien ou le génocide rwandais.

Dans le respect du travail de recherche des historiens et dans le respect de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, la représentation nationale a non seulement le droit, mais aussi le devoir, de considérer que le négationnisme n'est pas un mode d'expression comme les autres. Son objectif est en effet de falsifier l'histoire pour effacer toute trace des génocides de la mémoire collective.

Grâce à la loi Gayssot, la France sanctionne la négation des crimes contre l’humanité. Or, elle ne peut méconnaître les génocides non reconnus à l’époque : les sanctions doivent également viser leur négation.

L’extension du délit de négationnisme au génocide Tzigane a ainsi échappé à toute sanction juridictionnelle – d’autant que la Cour internationale de justice et les tribunaux pénaux internationaux sont incompétents en la matière. Actuellement, seule la contestation du génocide juif constitue donc un délit. On entend certaines voix critiquer la loi Gayssot : sa remise en cause est inacceptable alors même que la Shoah continue d’être niée avec morgue par les partisans de l’extrême droite.
Le Parlement européen a montré la voie le 02 février dernier en honorant la mémoire de près d’un million de personnes trop longtemps oubliées dans la mémoire collective et ne compte pas en rester là.

Cet acte de mémoire était très attendu par les associations tsiganes: La reconnaissance du génocide doit permettre le souvenir, mais doit aussi être le gage d'un autre futur. Tony Gatlif, cinéaste fils d'un père kabyle et d'une mère gitane était présent pour cette occasion et a déclaré sur son film "Liberté", qui traite de la déportation des Tsiganes durant la seconde guerre mondiale, « à défaut de changer le monde, nous avons au moins été entendus ».

Cette initiative voulue de longue date par les familles des victimes et les associations tziganes est un acte de reconnaissance historique à l’échelle européenne. Pour mémoire sur les 1 million 750 Rrom qui vivaient en Europe à cette époque, entre 500 000 et 750 000 ont péri dans ces camps de la mort.
Voilà pourquoi, nous avons lancé ce Comité d’Action pour la Reconnaissance du Génocide Tzigane où nous souhaitons réunir le plus grand nombre de citoyens, d'associations, élus.

Proposition de faire déposer de nouveau la proposition de loi que j’avais faite quand j’étais député.

Frédéric DUTOIT
Ancien Député
Conseiller Municipal de Marseille

samedi 26 février 2011

Pétition sur "Comité d'Action pour la Reconnaissance du Génocide Tzigane" : Site de pétitions en ligne

Pétition sur "Comité d'Action pour la Reconnaissance du Génocide Tzigane" : Site de pétitions en ligne

Présentation du Comité

Le 24 février 2011, à Marseille sur le Marseillois (bateau) ancré face à la mairie de Marseille, devant la presse présente a été lancé officiellement le C.A.R.G.T.
(Comité d'Action pour la Reconnaissance du Génocide Tzigane).

Ce comité au-delà de toutes considérations politiques, philosophiques ou religieuses regroupe toutes les personnes qui veulent que soit reconnu, au même titre que la Shoah, le génocide Arménien et tous les génocides sans exception le GENOCIDE TZIGANE qui a vu au moins 750 000 des nôtres périr des nôtres dans les camps de la mort, soit plus de 40% de la population tzigane de l'Europe.

Ce comité est à l'initiative de :
- Monsieur Frédéric DUTOIT, ancien député, qui a présenté la proposition de loi sur la reconnaissance du génocide tzigane, portant le n°3714 à l'Assemblée Nationale et cette même proposition a été déposé au Sénat sous le n°337;
- Monsieur Gérard FERRER, auteur, compositeur, interprète parrain association NOTRE ROUTE;
- L'association NOTRE ROUTE par la participation de Mme Véronique LABBE, Présidente et Monsieur Eugène GOMEZ vice-présiden;
- Monsieur Hilario MUNOZ, pasteur association Vie et Lumière Région PACA;
- Monsieur Léon REGIS dit Bik, musicien, association Gipsy Del Mundo;
- Monsieur Jean-Claude COURALET, peintre, sculpteur, association Communiquer;